mardi 24 septembre 2013

Vélo électrique : relocalisation partielle de la marque Solex

velos_electriques_©EDF-Patrice-DhumesSi les ventes de voitures électriques peinent à décoller sur le Vieux Continent, les vélos à assistance électrique (VAE) rencontrent un succès probant un peu partout à travers le monde. Il s’en vend aujourd’hui des centaines de milliers d’exemplaires, et de plus en plus de modèles voient le jour. Dernier événement en date, l’annonce de la relocalisation en France de la célèbre marque Solex à la suite de son rachat par le groupe Easybike, 25 ans après de l’arrêt de sa production sur le territoire hexagonal. Les prochains modèles de Solex, qui seront assemblés en France dès l’an prochain, seront désormais électriques et non plus dotés d’un moteur thermique.

 
Solex : le retour d’une marque culte
Solex a longtemps été considéré comme un fleuron de l’industrie française, surtout à partir des années 1950 : en 40 ans, ce ne sont pas moins de 8 millions de vélomoteurs qui ont été vendus par la marque. Mais à partir des années 1980, sur un marché plus concurrentiel, les ventes se sont effritées, et les dirigeants se sont vus obligés de délocaliser la production en Chine. Aujourd’hui, l’annonce du retour partiel de la marque en France (70% de la production restera chinoise) est un symbole.
 
Un symbole du « made in France », d’abord : le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, a salué « le retour d’une marque culte grâce au travail commun et à l’amour du territoire national de ces entrepreneurs », ajoutant qu’ « il ne sert à rien de fabriquer à 10.000 kilomètres ce qu’on peut faire chez soi, et les pouvoirs publics encouragent ces initiatives ». La Banque publique d’investissement a ainsi soutenu cette opération à hauteur d’1 million d’euros, sous la forme d’une aide à la réindustrialisation remboursable. Le patron du groupe, Grégory Trébaol, indique que ce coup de pouce, la relocalisation de Solex « aurait été plus compliquée ».
 
Un symbole de la modernité, ensuite : si l’allure d’origine, qui a fait le succès de la marque, sera conservée, les nouvelles moutures de la marque seront plus écologiques. Les moteurs électriques et batteries rechargeables remplaceront les anciens moteurs thermiques, avec une baisse des émissions de CO2 à la clé.
L’usine dans laquelle seront produits les futurs modèles de Solex est basée à Saint-Lô (Manche). Elle devrait être opérationnelle dès le mois de janvier 2014, avec une dizaine d’employés. Grégory Trébaol indique avoir des objectifs ambitieux : « nous allons revoir toute la gamme en 2014, sortir une quinzaine de nouveaux modèles, avec des trottinettes et des vélos pour enfants, et, d’ici à 18 mois, nous espérons employer 30 personnes à Saint-Lô, avec une capacité de production de 20.000 à 30.000 vélos électriques par an ».
 
Le succès du vélo à assistance électrique
Le VAE présente plusieurs atouts : silencieux, léger, utilisable sur tous types de terrains, il ne demande que très peu d’efforts à l’utilisateur. Il faut pédaler en douceur pour pouvoir bénéficier du soutien du moteur (la batterie envoie son énergie au moteur pour amplifier le mouvement du pédalier), et ainsi atteindre une vitesse allant de 25 à 45 km/h selon les modèles.
 
L’an dernier, alors que les ventes globales de vélos ont baissé de 9%, celles de VAE ont bondi de 15%, avec 47.000 unités vendues. « Dans trois à cinq ans, nous devrions facilement atteindre les 100.000 exemplaires », prévoit Damien Barilko, fondateur du service de maintenance de vélos électriques Bike Assist. Aux Pays-Bas, où le vélo est un mode de transport très développé, plus de 300.000 modèles ont déjà été vendus.
 
Seul obstacle susceptible de freiner les ventes : le prix. Ainsi, en 2012, le prix moyen d’un vélo acheté en France s’élevait à 278 euros, contre 840 euros pour un VAE. Et, de plus en plus, les modèles haut de gamme se développent (compter 2.500 à 3.000 euros l’unité). Cependant, plusieurs villes ont déjà commencé à se mobiliser pour soutenir le recours au vélo électrique : « les capacités du vélo à assistance électrique combinées avec les aménagements mis en place pour les cyclistes (pistes cyclables), offrent un mode de transport alternatif au deux-roues thermique », indique la Mairie de Paris.
 
Depuis novembre 2009, la Ville de Paris offre 400 euros maximum aux Parisiens qui veulent acquérir un VAE. Environ 7.000 subventions ont déjà été accordées à ce jour. Et d’autres villes font de même, à l’instar de Lyon, Nice, Nantes et Toulouse.

Une Américaine survit à une maladie mortelle à 99%

Une Américaine survit à une maladie mortelle à 99%

Kali Hardig (capture d'écran Youtube)[Kali Hardig (capture d'écran Youtube)]            
Contaminée par une amibe colonisant le cerveau lors d’une baignade dans un parc aquatique, la petite Kali Hardig avait moins d’une chance sur 100 de survivre.
 
Statistiquement, Kali Hardig, une petite Américaine de 12 ans originaire de l’Arkansas (Etats-unis) ne devrait pas être en vie. Au cours d'une baignade dans un parc aquatique en Juillet dernier, elle a contracté une méningite parasitaire, une infection rarissime du cerveau provoquée par des amibes alimentaires et dont le taux de survie est inférieur à 1%.
 
La littérature médicale recense seulement deux cas similaires sur un demi-siècle. Et contre toute attente Kali vient donc ajouter son nom à cette liste. Hier mercredi, après avoir été hospitalisée près de sept semaines, elle a finalement pu rentrer chez elle.
 
Kali peut parler, faire quelques pas, et a commencé sa rééducation. Lundi prochain, elle va pouvoir retourner à l'école, mais seulement le matin pour le moment. Les après-midis seront consacrés à sa rééducation et à des groupes de paroles.
 
Cela semble pas grand-chose pourtant Kali revient de loin. Peu après son entrée à l'hôpital pour Enfants de l'Arkansas au début de l’été, Kali était dans un état critique. Elle était insensible et incapable de respirer sans l'aide d'un respirateur.
 

 
Un médicament expérimental
C'est d’autant un miracle que les médecins qui ont soigné Kali ont dû travailler « en territoire inconnu  » puisqu’il existe seulement 128 cas connus de cette affection au cours du dernier demi-siècle. D’abord traitée avec un médicament antifongique et des antibiotiques, elle a surtout pu bénéficier d’un médicament anti-amibe expérimental, obtenu directement grâce au CDC (Centers for Disease Controls and Prevention, l’agence gouvernementale américaine en charge de la santé publique aux Etats-Unis). Les médecins ont également réduit la température du corps de la jeune fille de près de 34 degrés (celcius).
 
Cette technique est utilisée dans certains cas rares de lésions cérébrales afin de préserver le tissu endommagé.
Il y a deux semaines, les médecins ont vérifié le liquide céphalo-rachidien de la petite fille et n’ont plus trouvé la présence de l'amibe. « Je me sens bénie. Je suis submergée par la joie. Ce qu’elle a fait est merveilleux » a déclaré la mère de Kali aux médias américains. Kali est une vraie exception car un autre enfant de 12 ans, originaire de Floride, n’a pas survécu malgré qu’il ait pu bénéficier du même traitement expérimental.
 
Une mort qui survient entre 1 et 12 jours
La Naegleria fowleri, c’est le nom scientifique de l’amibe alimentaire,  pénètre dans l'organisme par le nez et se déplace vers le cerveau. On ne peut pas être infecté en buvant de l'eau contaminée rapporte le CDC.
 
Les premiers symptômes de la méningo-encéphalite amibienne primaire apparaissent entre un et sept jours après l'infection. Les symptômes sont des maux de tête, de la fièvre, des nausées, des vomissements et une raideur de la nuque, toujours selon le CDC.
 
Les symptômes évoluent plus tard vers la confusion, une perte d'attention et de l'équilibre, des convulsions et des hallucinations. La mort survient habituellement entre 1 et 12 jours et dans 99% des cas.

De plus beaux seins sans soutien-gorge

De plus beaux seins sans soutien-gorge

la Vénus de Milo.            
Et si le soutien-gorge ne servait finalement à rien ?
Il serait un «faux besoin», d’après une étude menée au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Besançon et dévoilée par France Info hier.
Pour parvenir à ce résultat, une équipe du CHU a mesuré au pied à coulisse et à la réglette pendant une quinzaine d’années les poitrines de près de 330 femmes.  
Conclusion : l'absence de soutien-gorge permettrait de redresser les seins. Ils «s’étioleraient» en effet d’eux-mêmes à cause du sous-vêtement qui empêcherait les «tissus de soutien [des poitrines] de se développer».
Autre avantage, les participantes à l'expérience affirment avoir beaucoup moins mal au dos.
Interrogé par France Info, le professeur Jean-Denis Rouillon, responsable de l’étude, insiste tout de même : il s’agit de « résultats préliminaires portant sur un groupe qui n'est pas représentatif de la population générale ». 

vendredi 20 septembre 2013

"Liker" un contenu sur Facebook fait partie de la liberté d'expression

Presser le bouton "J'aime" sur Facebook fait partie du droit à la liberté d'expression protégé par la Constitution américaine, a estimé mercredi une cour d'appel fédérale.
 
La cour basée à Richmond, en Virginie, se prononçait dans l'affaire d'un employé des services du shérif de cet Etat de l'est des Etats-Unis, qui disait avoir été licencié pour avoir exercé son droit à la liberté d'expression, en l'occurrence en "aimant" la page Facebook d'un opposant politique de son patron.

"Son acte peut être assimilé à un moyen d'expression", a indiqué la cour dans sa décision de plus de 80 pages, qui renvoie l'affaire à un tribunal inférieur pour examiner à nouveau ces questions.

"En somme, 'aimer' la page (Facebook) d'un candidat politique signifie que l'on approuve ce candidat et que l'on soutient sa campagne en associant son nom à ce dernier. De cette façon, il s'agit de l'équivalent sur internet d'une pancarte politique que l'on mettrait dans son jardin, ce que la Cour suprême a clairement défini comme un moyen d'expression", poursuit le texte.

Le puissant syndicat américain des libertés civiles ACLU, ainsi que Facebook, se sont félicités de cette décision.

L'ACLU a notamment estimé "qu'aimer" un contenu sur Facebook "exprime un message clair -- reconnu par des millions d'utilisateurs de Facebook tout comme des non-utilisateurs -- et constitue un moyen d'expression net et symbolique qui justifie une protection constitutionnelle".
 
Les infos de Congo Magazine aussi via Facebook

mardi 17 septembre 2013

En 1938, une femme a été filmée avec un téléphone portable !

Cette dame sort d'une usine dans les années 1930 et tient un téléphone portable à son oreilleDatant de 1938, cette vidéo postée sur YouTube nous montre une femme tenant, à son oreille, un téléphone portable. Si certains prétendent que c'est une preuve de la possibilité du voyage dans le temps, un autre internaute affirme qu'il s'agissait de sa grand-mère. 

Et si le voyage dans le temps était vrai ? Voici une vidéo filmée en noir et blanc qui pourrait bien en être la preuve. Cette scène a été filmée à la sortie d’une usine américaine en 1938. Jusqu’ici, rien d’anormal, excepté qu’on peut y apercevoir une femme qui semble avoir contre son oreille droite un téléphone portable.

Fait assez étrange surtout durant cette période d’avant-guerre. "La dame est ma grand-mère, Gertrude Jones" Lorsqu’elle a été partagée sur Youtube, les partisans de la théorie du complot ont sauté de joie et ont prétendu qu’il s’agissait d’une preuve formelle que le voyage dans le temps est véridique. Mais, un internaute, répondant au pseudonyme "Planetcheck", a commenté la vidéo en question : "La dame est ma grand-mère, Gertrude Jones. Elle avait 17 ans. Elle m’a dit qu’elle se souvenait bien de ce moment.
Le département communication testait les téléphones portables. Gertrude faisait partie des six femmes à qui l’on avait demandé d’en essayer pendant une semaine. On peut la voir s’adresser à un des scientifiques, qui lui aussi tient un appareil", relaie The Daily Mail. Selon cet internaute, cette femme ne serait donc pas une voyageuse dans le temps, mais simplement une femme de l’entreprise de communication de Leominster, dans le Massachusetts aux Etats-Unis, qui avait été choisie pour tester ce nouveau moyen de communication.

Un prototype mis à la trappe ? Jusqu’à ce jour, ces propos n’ont pas pu être vérifiés, mais un second internaute prétend lui-aussi connaître une personne ayant travaillé dans cette entreprise. Il a affirmé vouloir se renseigner. La vidéo originale, aujourd'hui supprimée de YouTube, a été fortement commentée et partagée par les internautes. D’ailleurs, certains s’en sont pris à "Planetcheck" en le traitant de menteur et en lui demandant pourquoi ce projet de communication avait donc été mis de côté et est apparu des décennies plus tard. "Peut-être ont-ils décidé que c’était un objet trop avancé pour les gens et ils ont abandonné l’idée…
Parfois des prototypes sont confectionnés et ils peuvent être mis à la trappe comme cela, sans raison apparente" a répondu le concerné, relayé par The Huffington Post.

Ce dernier a également ajouté avoir encore l’objet en question bien gardé dans une boîte. Ce n’est pas la première vidéo dans laquelle un objet moderne est présent dans un film d’époque.

En effet, en 2010, une vidéo de Charlie Chaplin datant de 1928 nous montre également une femme utilisant un téléphone portable. 

En 1938, une femme a été filmée avec un téléphone portable ! 
Source : Gentside
http://technologie-cgo.blogspot.com/2013/09/en-1938-une-femme-ete-filmee-avec-un.html

samedi 14 septembre 2013

Facebook : les vidéos sur mobile se lanceront bientôt toutes seules

Facebook vidéo automatiqueFacebook vient d'indiquer qu'il était en train de tester une nouvelle fonctionnalité qui devrait prochainement arriver sur les terminaux mobiles : la lecture automatique des vidéos dans votre flux d'activité. Bien évidemment, le son est coupé par défaut et il suffit de cliquer dessus pour l'activer. 
 
Il y a quelques semaines, Facebook indiquait qu'il cherchait à mieux mettre en avant les contenus de qualité dans votre flux d'activité, ce qui n'est pas sans rappeler Google qui veut faire de même avec les articles de fond au sein de News. Aujourd'hui, le réseau social de Mark Zuckerberg annonce qu'il est en train de tester une nouvelle fonctionnalité : la lecture automatique des vidéos dans votre flux d'activité... ce qui, là non plus, n'est pas sans rappeler Google qui permet de pré visualiser une vidéo sous forme d'un GIF animé dans G+, ou même Vine. Notez que cette fonctionnalité ne semble pas encore accessible à tous, mais un aperçu est disponible ici.